Manif Caen 23 Mars 2010
Plus de 10 000 manifestants dans les rues de Caen ce mardi 23 Mars 2010. Les Solidaires étaient de sortie.
Cette journée de mobilisation en appelle d'autres.
Le blog du syndicat Sud Collectivités territoriales Basse-Normandie
Syndicat Sud défense des agents des collectivités territoriales : dans les mairies, communauté d'agglomération, Intercom, Sivom, Communauté de Communes, école de musique, bibliothèques, service des ordures ménagères, espaces verts, piscine, école, collège, lycée
Les 9 et 10 mars 2010, 500 à 600 militants de terrain de l’union syndicale Solidaires se sont réunis à Paris et Montreuil pour deux journées d’échange, de réflexion et de formation sur les actions des équipes syndicales de « Solidaires » engagées sur les questions du travail... Ils venaient de tous les secteurs professionnels, public, privé, grandes entreprises, industrie, chimie, commerces, banques, etc.
Durant la journée du 9 mars, les militants se sont réunis dans une vingtaine d’ateliers pour échanger sur leurs pratiques, leurs expériences, leurs résultats et leurs actions syndicales sur les questions du travail (les restructurations, l’action juridique, le recours aux inspecteurs du travail, les risques psycho sociaux, les pratiques d’enquêtes des CHSCT, l’action sur l’amiante et sur toutes les substances dangereuses, etc . Ce sont plus de 40 heures de débats qui nous ont permis collectivement de progresser et de construire les bases d’actions collectives sur la question du travail.
La journée du 9 mars s’est conclue par la représentation par la Compagnie Naje de la pièce de théâtre-forum « les Impactés », construite à partir du vécu des salariés de France télécom. Ce fut là aussi un moment intense d’échange.
Le 10 mars, nous avons poursuivi nos travaux en séance plénière par le matin deux débats, le premier sur les risques physiques avec la participation d’Attac et de la fondation Copernic, puis sur les risques psycho-sociaux avec le SNPST et la revue Santé et travail. L’après midi fut consacrée à un premier rendu sur le travail en ateliers de la veille suivi par un débat général sur l’action des équipes Solidaires et les perspectives à dégager suite à ces journées. Tout au long de ces deux journées, plusieurs ergonomes, sociologues, médecins, acteurs de la santé au travail au sens le plus large sont venus à notre invitation assister à nos échanges. Nous prendrons appui sur cette expérience pour confronter, enrichir nos points de vue et élargir encore plus les angles d’approches.
Il ressort de ceux deux journées une volonté commune de poursuivre un travail de structuration en réseaux avec la poursuite des échanges qui permettent de dépasser l’isolement dans lequel chacun se trouve, des demandes importantes pour développer des formations indispensables pour tous les représentants du personnel (CHSCT mais aussi CE, DP, Représentants syndicaux...)
Il apparait nécessaire aussi de poursuivre et affermir nos échanges avec des acteurs engagés (réseaux, chercheurs, praticiens, syndicats...) pour parvenir à trouver un ou des cadres communs.
Enfin, pour l’ensemble des centaines de militants présents, il s’agit désormais de trouver les voies pour remettre les questions du travail au coeur de l’action et de l’activité syndicale au même titre que les questions des salaires, de l’emploi et de service public. Cela passe, entre autres, par la démultiplication au niveau des Solidaires locaux des journées « Et voilà le travail » et par la perspective et la préparation d’une résolution spécifique de l’Union syndicale Solidaires pour son congrès 2011.
Tous en grève, public, privé
le mardi 23 Mars 2010
Caen Place St Pierre 10h
Faisons converger nos luttes !
Le gouvernement ne répond pas à l’exigence des agents de la Fonction Publique Territoriale. Au contraire, au nom de la crise, le Président Directeur Général de notre République désigne le bouc-émissaire : les fonctionnaires.
Trop, c’est trop !
Enfin ! Les syndicats dans l’unité appellent à une journée d’action, de grève et de manifestations le mardi 23 mars 2010. Cette journée ne doit pas rester sans lendemain et en appelle d’autres. La grève générale se construit, elle ne se décrète pas !
Des licenciements ont lieu même dans les entreprises qui font des bénéfices comme chez Total.
La casse des services publics est en marche depuis plusieurs années. Pourquoi la santé, l’éducation, les transports, l’énergie, les communications, la Poste, la recherche devraient obéir à une logique de marché et non plus servir le bien-être du plus grand nombre ?
Dans les collectivités territoriales, nos élus appliquent la même logique libérale : individualisation des rémunérations, gel ou suppressions des emplois publics, privatisations des services, restructurations….
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Après des suppressions massives dans la Fonction Publique d’État, les services publics locaux sont dans la ligne de mire du gouvernement. La suppression de la taxe professionnelle et la mise en place de la « Réforme territoriale » auront des conséquences sur l’emploi dans nos collecti-vités.
Sud Collectivités Territoriales exige :
u le retrait du projet de Réforme territoriale,
u l’abrogation de la loi dite de mobilité qui fragilise autant les agents de la Territoriale que ceux de la Fonction Publique de l’État,
u le maintien du statut des fonctionnaires seul garant de l’égalité de tous.
Les agents des collectivités territoriales sont à 30% non titulaires.
Cette précarité organisée par nos élus n’est pas admissible.
Sud Collectivités Territoriales demande :
u une loi cadre de titularisation de l’en-semble des personnels précaires travaillant dans les collectivités territoriales.
Les salaires de la Fonction Publique Territoriale ne sont pas mirobolants. Les augmentations du point d’indice ne rattrapent même pas l’inflation. Certains maires ou présidents ne trouvent pas mieux que de créer des primes dites « au mérite » dans le cadre de la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), véritable individualisation des rémunérations mettant un terme à l’unicité de la Fonction Publique.
Sud Collectivités Territoriales exige :
u l’augmentation conséquente du point d’indice,
u un salaire minimum à 1 500 euros nets,
u 65 points d’indice de tous les échelons pour rattrapage de perte de salaire.
De la retraite, on ne va pas se laisser dépouiller !
On en parle depuis longtemps et rien n’est résolu. À force d’exonérer les cotisations sociales des entreprises, le gouvernement a organisé le déficit des caisses de retraite.
Le régime de la CNRACL, commun aux agents des Fonctions Publiques Hospitalière et Territoriale, n’est pas déficitaire.
Pour renflouer le régime général, parce que les patrons n’ont pas payé leurs cotisations, on nivelle les retraites des salariés du privé et du public vers le bas.
Sud Collectivités Territoriales exige :
u la retraite pour tous à 60 ans à taux plein,
u le maintien de la base de calcul sur les 6 derniers mois,
u la garantie du taux de remplacement de 75 % du salaire,
u la suppression de la décote, véritable pénalité,
u le retour à 37,5 annuités,
u un niveau de pension minimale au moins égal au SMIC,
u le départ à la retraite dès 55 ans pour les métiers pénibles, dits de la « catégorie active ».
Le gouvernement a su aider ses banques à coup de milliards. Demandons le partage des richesses de ce pays.
Les salariés réclament leur dû !
Tous en grève, public, privé
le mardi 23 Mars 2010
Caen Place St Pierre 10h
Faisons converger nos luttes !
Grève et manifestation à Caen à l’appel de : Solidaires, CGT, CFDT,FO, UNSA, FSU