1000 manifestants à Caen
Manifestation contre l'allongement de la durée de cotisation pour la Retraite.
Plus d'un millier de manifestants à Caen à l'appel de Solidaires, FSU et CGT.
Ce n'est qu'un début continuons le combat
Le blog du syndicat Sud Collectivités territoriales Basse-Normandie
Syndicat Sud défense des agents des collectivités territoriales : dans les mairies, communauté d'agglomération, Intercom, Sivom, Communauté de Communes, école de musique, bibliothèques, service des ordures ménagères, espaces verts, piscine, école, collège, lycée
Manifestation contre l'allongement de la durée de cotisation pour la Retraite.
Plus d'un millier de manifestants à Caen à l'appel de Solidaires, FSU et CGT.
Ce n'est qu'un début continuons le combat
Pauvreté, précarité ça suffit !
Après la réforme de 1993 et celle 2003, le premier ministre vient d'affirmer que la
durée de cotisation pour un taux plein serait portée de 40 à 41 ans entre 2009 et 2012.
Ainsi il veut confirmer les orientations de 2003 sans qu'aucun bilan n'en soit tiré.
Les femmes paient le prix le plus lourd pour les réformes de 1993 et 2003.
Les réformes des retraites accroissent les inégalités de pensions entre hommes et femmes
Les pensions de droit direct des femmes (référence aux salaires) sont la moitié de
celles des hommes. Avec la réversion, la différence est encore de près de 40 %.
Les petites retraites, ce sont celles des femmes : la moitié des femmes partant en
retraite dans le régime général sont au minimum contributif.
Elles constituent 75 % des bénéficiaires de ce minimum.
Logique : ces inégalités sont le produit des inégalités constatées sur le marché du
travail en termes d'emploi et de salaires. Celles-ci sont loin de se réduire avec la
montée du temps partiel et des petits boulots chez les femmes.
De plus, les réformes des retraites qui privilégient la durée de cotisation pénalisent
d'abord les carrières courtes, discontinues (chômage, retrait d'activité) et à temps
partiel. Dans le secteur privé, le passage des 10 aux 25 meilleures années pour le
calcul du salaire de référence touche les femmes qui globalement ont davantage de
«mauvaises années ».
Les femmes sont donc victimes d'une discrimination indirecte : une disposition
(l'allongement de la durée de cotisation), apparemment neutre, désavantage
clairement les femmes. Le système de décote constitue une double peine.
Les droits familiaux, notamment la majoration de durée d'assurance (8 trimestres par
enfant dans le régime général) et l'assurance vieillesse des parents au foyer
permettent aux femmes de valider de nombreux trimestres dans le secteur privé. Cela
ne compense que faiblement les inégalités de pensions très fortes chez les salariés du
privé.
Dans la Fonction publique, la réforme de 2003 a scandaleusement réduit les droits
familiaux dont bénéficient les femmes. Cette mesure anti-redistributive n'a jamais été
justifiée publiquement.
Ainsi, les mères d'enfants nés avant 2004 n'ont gardé leur bonification d'un an que
si elles étaient fonctionnaires au moment de l'accouchement : les femmes inactives,
en disponibilité, non titulaires ou travaillant dans le privé ont perdu ce droit tout
comme une partie des étudiantes. Ubuesque : les jumeaux ne comptent plus que pour
un ! Pour les enfants nés après 2004, le nouveau système pénalise les femmes qui
poursuivent leur carrière sans s'interrompre. Le régime de retraite de la Fonction
publique valorise donc un modèle social qui est rejeté par les femmes.
Plutôt que de chercher à faire des économies sur le dos des femmes, les régimes de
retraite devraient au contraire favoriser l'activité des femmes (qui contribuent au
financement des retraites) et s'adapter pour répondre aux aspirations des femmes à
avoir des droits propres et pour prendre en compte les mutations sociales (Pacs,
concubinage, montée du divorce, et de la proportion de femmes arrivant seules à
l'âge de la retraite)
Imposer des réformes qui aggravent les inégalités entre hommes et femmes, aggraver
la précarisation sociale et la pauvreté pour une partie de plus en plus importantes des
femmes, voilà le résultat de la politique de "reforme" des retraites. Il s'agit donc bien
d'une politique régressive à tous points de vue.
Il faut stopper cette spirale de la paupérisation :
c'est possible !
Garantir le niveau des retraites décentes pour les femmes dans une société solidaire : c'est possible !
Après le travailler plus pour gagner moins, le calendrier s'en mêle, il nous invente :
2 jours fériés = 1 jour de repos
Pour un fois le patron n'y est presque pour rien. Le problème, c'est qu'à force de nous avoir annualisé et qu'on doit tout compter : Il nous manque un jour de repos !
En 2008, le 1er Mai et le jeudi de l'Ascension tombent le même jour : la jurisprudence prévoit dans ce cas, ultra rare, un jour chômé supplémentaire pour les salariés.
Il paraît que l'événement ne s'était pas produit depuis 1913 et qu'il ne se reproduira ensuite qu'en 2160. Le dernier chevauchement de deux fêtes légales remonte au 8 mai 1997. Ce jour-là, le jeudi de l'Ascension avait coïncidé avec la fête de la Victoire de 1945. À l'époque, une polémique avait éclaté autour de la compensation ou non de cette rare coïncidence.
Dans le code du travail, il est stipulé que « lorsque deux fêtes légales coïncident en un seul et même jour, il y a lieu d'accorder aux salariés un jour chômé supplémentaire afin qu'ils bénéficient, outre le 1er mai, de dix jours chômés, payés dans l'année. »
Depuis un arrêt de la cour de cassation du 21 juin 2005, fait office de jurisprudence. Dans cet arrêt, la cour de cassation a statué qu'il fallait accorder un jour chômé supplémentaire.
Par courrier en date du 5 février, l'Union Syndicale Solidaires Fonctions Publiques a saisi le Ministre Eric Woertz afin qu'il accorde "un jour chômé supplémentaire".
La Fédération Sud Collectivités Territoriales vient d'interroger la DGCL pour savoir si une circulaire était en préparation sur ce sujet à l'adresse des Collectivités Territoriales. La DGCL jusque là, non saisie sur le sujet ne fera pas de note en tant que DGCL, mais va se rapprocher de la DGAFP (Direction Générale de l'Administration et de la Fonction Publique)
Mais en attendant, ce jour chômé supplémentaire est de droit, le Maire de Caen et futur Président de Caen la mer peut nous l'octroyer.